La méthode LEAA (Libération des Émotions et des Réactions Associées) est connue pour ses résultats rapides et profonds chez les humains… mais ce que l’on sait moins, c’est qu’elle s’adresse tout autant aux animaux. D’ailleurs, certains praticiens certifiés travaillent exclusivement avec eux. Les animaux ressentent des émotions, stockent des mémoires et peuvent développer des réactions de peur ou de stress qui impactent leur comportement. La méthode LEAA permet de libérer ces mémoires émotionnelles pour les aider à retrouver calme, confiance et fluidité dans leur vie.
Aujourd’hui, je vous partage une séance réalisée avec JB, un cheval de spectacle du Ménil Saint Michel, appartenant à Carine. JB adore être en scène, il aime le lien avec les humains et l’énergie du spectacle… mais il manifeste aussi de fortes réactions de peur dans certaines situations. Carine m’a donc demandé de l’aider à identifier précisément ses peurs et à les libérer grâce à la méthode LEAA.
Les peurs identifiées chez JB
JB est un cheval très sensible à tout ce qui surprend ses sens :
- Il a peur des bâches qui bougent avec le vent.
- Il est effrayé par les ombres sur le sol, y compris la sienne.
- Il réagit fortement aux lumières qui se déplacent pendant les spectacles.
- Il stresse face aux machines à fumée et aux effets de scène.
- Dans la nature, il sursaute dès qu’un animal surgit soudainement (comme un canard qui s’envole à côté de lui).
Toutes ces réactions ont un point commun : la peur de l’imprévisible, de ce qui surgit soudainement.
Comment communiquons-nous avec l’animal ? Le rôle des biotests
Pour dialoguer avec JB et identifier précisément ses émotions, j’utilise les biotests, une technique issue de la kinésiologie. Le biotest permet d’obtenir une réponse « oui » ou « non » en observant une micro-réaction du corps (variation du tonus musculaire par exemple), chez la personne qui est connectée à l’animal par le lien du cœur.
Ce n’est pas un outil mental ou de devinette. C’est un dialogue énergétique avec l’inconscient de l’animal. Lorsqu’il y a un lien affectif fort (comme entre Carine et JB), ce lien agit comme un pont émotionnel : les informations de l’animal se manifestent dans le corps du propriétaire, sous forme de sensations, frissons, réactions corporelles ou micro-faiblesse musculaire.
👉 Ce que dit la recherche
Les neurosciences expliquent ces réponses par l’effet idéomoteur : une intention ou une image mentale peut provoquer un micro-mouvement involontaire du corps. C’est un phénomène bien documenté et reconnu en psychologie.
Plusieurs études ont montré que le muscle testing n’est pas un outil de diagnostic médical et ne doit jamais être utilisé comme tel.
En revanche, la recherche confirme l’existence d’une synchronisation physiologique entre l’humain et l’animal : fréquence cardiaque, état émotionnel, cohérence cardiaque. Lorsque le propriétaire est connecté à son animal, son corps peut ressentir et exprimer son état émotionnel.
Dans la méthode LEAA, nous utilisons donc les biotests comme un outil d’investigation émotionnelle et jamais pour établir un diagnostic de santé. Ils nous permettent de trouver la phrase juste qui va déclencher la libération émotionnelle. Ce sont les ressentis vécus pendant la séance et les résultats observables dans la réalité (comme vous le verrez plus loin avec JB) qui confirment la justesse du travail.
Comment se déroule une séance LEAA avec un animal ?
Pour travailler sur les émotions d’un animal, nous utilisons un protocole précis qui associe plusieurs outils :
le biotest (issu de la kinésiologie), qui permet de dialoguer avec l’inconscient de l’animal et d’obtenir des réponses fiables ;
- les phrases de libération, répétées comme des mantras qui « déverrouillent » la charge émotionnelle. Cette technique est aussi utilisée par exemple en EFT ;
- les mudras (yoga des doigts), activant des circuits énergétiques spécifiques ;
- les élixirs floraux et minéraux, qui accompagnent la libération émotionnelle.
Lorsqu’il s’agit d’un animal, nous passons par le lien cœur à cœur du propriétaire, qui sert de relais énergétique. C’est lui qui ressent dans son corps les libérations de son animal. Ce procédé est le même que nous utilisons avec les bébés.
Première étape : établir le lien
Je me connecte à JB et je lui demande, via le biotest, s’il accepte que je travaille avec lui.
✅ Réponse : oui.
Je lui demande s’il souhaite que nous libérions toutes ses peurs évoquées.
✅ Réponse : oui.
Je lui demande s’il aime participer aux spectacles.
✅ Réponse : oui.
Cette réponse est importante : JB aime son métier, il veut continuer, mais il souhaite le faire sans stress.
1. Libération de la peur des bâches
La première émotion identifiée est : « Je suis inquiet pour les bâches ».
Carine, connectée à son cheval, ressent immédiatement de grandes vagues de libération :
« À chaque mudra, je sentais une vague passer dans mon corps. J’avais des frissons partout et je ne pouvais pas m’empêcher de bailler. C’était très fort, comme si les couches de peur se libéraient les unes après les autres. À la fin, mon corps s’est complètement détendu. »
2. Libération de la peur des ombres
Nous poursuivons avec la phrase : « Je me méfie des ombres qui bougent », validée en communication animale.
« Je n’arrêtais pas de bailler à chaque mudra. À chaque fois qu’on répétait la phrase, je sentais mon corps se relâcher encore plus. »
3. Libération de la peur des fumées
JB ne réagit pas seulement aux fumées pendant les spectacles, mais à toute forme de fumée, même dans la nature (brume par exemple). L’émotion identifiée est liée à la peur d’être envahi et de ne plus voir clairement.
Pendant la libération, Carine ressent d’abord une grande densité :
« Au début, j’ai vu les fumées arriver de partout, très épaisses, autour des membres. Je ne savais plus sur quel pied avancer, c’était comme si j’étais bloquée. Puis j’ai ressenti un lâcher-prise. D’un coup, les fumées sont devenues plus légères. Je les sentais parcourir mes poils comme une brise légère, ça montait jusqu'en haut la tête, l'encolure de la tête . Je pouvais avancer, sans peur. La fumée se dispersait et je ne sentais aucune inquiétude. »
Ce ressenti témoigne d’un basculement majeur : le passage de la peur de l’inconnu vers un état de confiance.
4. Libération des lumières qui surprennent
Nous recherchons avec Carine les mots justes pour libérer au mieux l’émotion et nous validons : « Toutes les lumières qui me surprennent ».
Carine ressent immédiatement un changement énergétique :
« J’ai encore baillé à chaque étape. Au premier mudra, j’ai senti des frissons tout autour du crâne. Ensuite, c’était surtout dans les avant-bras. Et plus on avançait, plus les lumières devenaient douces dans ma perception. Elles n’étaient plus agressives, elles faisaient simplement partie du décor. »
Je demande à Carine de se visualiser en situation réelle de spectacle et de décrire les émotions ressenties (comme on le fait en PNL) :
« Non, les lumières ne me surprennent plus. Je les vois, mais elles ne m’atteignent plus. »
5. Libération de la peur des pendrillons
Les pendrillons sont de grands rideaux noirs utilisés pour cacher le matériel et créer une ambiance scénique. JB n’a pas peur du rideau en lui-même, mais de ce qui pourrait surgir soudainement de derrière. Il a aussi peur à chaque fois que ces rideaux bougent à cause du vent.
La phrase de libération que nous validons est : « J’ai peur de ce qui peut surgir des pendrillons ».
Carine ressent une évolution très progressive :
« Au début, je me visualise au galop le long des pendrillons, mais j’ai les postérieurs bloqués. Impossible d’avancer, même si j’en ai envie. Au trot, je me sens comprimée. Puis je repasse au pas, les quatre membres ancrés… je suis immobilisée. Et soudain, j’ai ressens comme un regain de courage. Petit à petit, le mouvement revient. Au trot puis au galop. Mes mouvements redeviennent naturels. »
À la fin de la libération, je demande à Carine de se visualiser en situation de spectacle :
« Je ne sais pas encore si j’ai totalement dépassé cette peur, mais ce que je peux dire, c’est que je ne ressens plus d’oppression quand j’y pense. »
6. Libération finale : « J’ai peur »
Nous terminons par une libération globale, comme une vague de nettoyage finale.
Carine ressent très peu de réactions, ce qui est normal :
« Les trois premiers mudras, je n’ai rien ressenti du tout. Ni frisson, ni baillement. Comme si la charge émotionnelle avait déjà été libérée. »
Je demande à Carine de faire une visualisation finale, reliée à l’énergie de JB en situation de spectacle :
« Je vois toutes les scènes : pendrillons, ombres, lumières, fumée… mais je ne sens plus que cela me concerne. Je participe au spectacle, mais je ne suis plus impacté. Tout est là, et moi je suis là aussi, en paix. »
JB semble ne plus se sentir victime de ses peurs et paraît retrouver sa place en tant qu’acteur du spectacle, libre et détendu. C’est en tous cas ce que sa propriétaire Carine ressent à se connectant à JB. Mais pour valider ce travail fait en méthode LEAA, rien de tel que d’observer les résultats concrètement !
Résultat concret : le témoignage de Carine après la répétition
Le lendemain, JB participe à une répétition grandeur nature. Voici le message téléphonique que je reçois :
"Coucou Karine, on est encore en répétition, on fait le filage complet en condition spectacle, Je viens de finir mon numéro avec JB et je voulais te raconter comment ça s’était passé. On était à l’entrée prêts à partir quand il y a eu les problèmes de sonos et de régie lumière. Du coup, les lumières sont parties en stroboscope, des fuseaux partout qui couraient sur la piste. Le cheval était à l’entrée, il regardait mais sans faire demi-tour. Alors là, il m’a déjà vraiment étonnée. Et puis quand la musique a démarré et qu’on s’est apprêtés à faire notre numéro, une énorme pluie est arrivée, on n’entendait plus la sono, il y avait des bourrasques de vent et de pluie. La bâche au fond volait. Et là, vraiment, JB m’a épatée, il y est allé, il a fait son numéro !. J’ai senti qu’il était quand même tendu mais c’était des conditions super dures. Mais franchement, très franchement, on voit une différence."
Carine m’a envoyé une vidéo que je vous partage et nous montre que JB n’est plus affolé par ce qui le paralysait avant notre séance en méthode LEAA.
En une seule séance de 2 heures, nous avons libéré plusieurs couches émotionnelles profondes. Le cheval n’a pas changé de personnalité : il a simplement été libéré de ce qui ne lui appartenait plus.
Vous souhaitez vous aussi apprendre à libérer les émotions des animaux (et des humains) ?
La méthode LEAA est une méthode simple mais puissante, accessible à tous. Elle respecte le vivant dans toutes ses dimensions, émotionnelles, énergétiques et inconscientes.
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